Un trio pour reprendre une exploitation !
Dans cette exploitation agricole des abords lyonnais, au fil des années un trio complémentaire d’employés s’est formé et a même repris l’entreprise agricole dans laquelle tous les trois se sont rencontrés.
Ce trio est composé de Delphine et Manu sur la partie production des légumes et de Karine sur la partie administrative.
Ensemble, ils gèrent près d’une trentaine d’hectares de terres de production de plein champs où poussent les salades, choux et épinards. Une autre production d’hiver est également produite, il s’agit de l’endive. Elle pousse quant à elle à l’intérieur des bâtiments agricoles, à l’abri de la lumière.

Les grandes étapes de production de l’endive : précision et rigueur
Pour faire une bonne endive, il faut sélectionner des racines de qualité. Sur ce point, Delphine s’approvisionne en racines produites dans le nord de la France d’où cette production est traditionnellement originaire.
Là-haut, elles s’y épanouissent jusqu’en octobre, période à laquelle elles sont arrachées puis acheminées jusqu’à leur ferme, dans le Rhône.
Et oui ! Pour produire une bonne endive, il faut deux producteurs !
Pas un jour de plus, pas un jour de moins !
La production de l’endive est rigoureuse et elle demande un précision parfaite dans les temps de production. En effet, lorsque les racines sont réceptionnées elles sont ensuite “repiquées” dans de grands bacs puis placées en salle de forçage dans l’obscurité complète et en hydroponie.

Il leur faudra 21 jours « et pas un de plus » pour voir s’épanouir pleinement ce bourgeon qu’est l’endive ! De même que le temps est un facteur important, la bonne maîtrise de la température de l’air, l’humidité et la gestion de l’irrigation sont des éléments qui requièrent une grande précision.

Pour finir, la dernière étape est la récolte de l’endive que l’on nomme le “cassage”. Pourquoi ce nom ? Car avant que la tâche soit mécanisée, les producteurs tordaient les endives d’un coup sec de la main ce qui produisait un bruit particulier, presque croquant.
En suivront des étapes de léger tri durant lesquelles les feuilles abîmées seront retirées, on dit qu’elles sont « coiffées ». Elles sont ensuite emballées avec soin et recouvertes de papier opaque car c’est un produit sensible à la lumière qui doit être manipulé avec précaution jusqu’à sa commercialisation.
