Gontaud-de-Nogaret (47)
On va dire que je suis tombé dedans tout petit (rire) !
En réalité, je me suis en 1994/1995, au retour de l’armée. J’avais fait un service militaire long et j’ai préféré l’option de l’exploitation.
Mon choix s’est vite porté vers les pommes de terre.
J’ai une partie de l’exploitation en BIO et l’autre en conventionnelle. Mais globalement, ma préoccupation première est d’employer le moins de produit chimique possible.
On a un suivi technique de la pomme de terre, comme c’est l’essence de la production, je sais comment en prendre soin.
Pour la partie BIO, je me suis lancée il y a 8 ans. J’ai rencontré une personne qui a bouleversé ma vie et qui m’a fait repenser toute ma manière de travailler.
Aujourd’hui, je vois la terre comme un être vivant. Je ne laboure plus, je minéralise : pour résumer, j’active la vie du sol.
Quand on laboure, on détruit le cycle de vie « naturel » de la terre. Je vais à l’encontre de ça. En créant plus de minéralisation du sol, on a des plantes (et donc des légumes) plus riches en minéraux. C’est mieux pour le développement des cultures, mais aussi mieux du point de vue nutritionnel.
Mes pommes de terres ont en général, 80% de minéraux en plus que celles issues d’agriculture conventionnelle classique.
Je pense qu’il est primordial de revaloriser les produits qui sont cultivés dans le plus grand respect des plantes et de l’environnement.
Ma pomme de terre préférée, c’est la Tendresse : elle a une chair ferme et très gustative.
De façon générale, je pense que les recettes les plus simples sont les meilleures !
Pour les pommes de terre, je conseille de les cuire à la vapeur avec la peau (si on aime pas ça, on l’enlève après cuisson), un peu d’huile d’olive, un peu de sel de Guérande et hop… le tour est joué !
sur votre 1ère commande pour toute inscription à notre newsletter.