L’île aux pêches et nectarines : La passion du goût avec Laurent et Marc

Laurent et Marc sont producteurs de pêches et nectarines à Donzère, dans le sud de la Drôme, rencontre avec ces producteurs passionnés par le goût ! Arriver dans l’exploitation familiale de Laurent et son frère Marc, c’est un peu comme découvrir un nouveau continent. Un continent entouré par un fleuve; le Rhône et son affluent, le canal de Donzère. Depuis le Pont du robinet, l’un des derniers ponts suspendus du Rhône, on parvient à apercevoir la petite île sur laquelle les deux producteurs Laurent et Marc font pousser leurs pêches et nectarines. Dans la roche calcaire qui borde ses rives, le fleuve a creusé au fil des années des sillons comme de grands murs blancs. Les falaises sont trouées de grottes appelées Baumes en provençal. D’ailleurs, à écouter Laurent, “la Provence commence à la pointe nord de l'île”. Mythe ou réalité, quoiqu’il en soit le climat et les conditions météorologiques sont ici parfaites pour la culture de ces fruits. Le soleil, le mistral associés à l’eau, facteur indispensable à la culture de ces arbres, règne ici en reine. Elle contourne les terres de part et d’autres et irrigue généreusement les centaines d’hectares d’arbres.

En empruntant les petites routes cabossées qui mènent à l’exploitation, on s'engouffre dans un grand domaine agricole de pêches et de nectarines.

Ici, c’est le terrain de jeu de Laurent et Marc, deux frères passionnés par la production fruitière. Situé sur une presqu’île nommée  “L’île des Margeries”, le domaine s’étend sur d’immenses terres plates de limon sablonneux très fertiles.

Ensemble, ils souhaitent “produire des fruits de grande qualité et faire plaisir aux consommateurs !”

Pour y arriver, ils défendent trois grands piliers fondamentaux :

Innover et expérimenter pour s’améliorer

Avec près de 100 variétés de pêches et de nectarines choisies pour leurs qualités organoleptiques, les deux frères ont une règle: aller chercher les meilleures variétés possibles et leur donner les conditions nécessaires afin d’obtenir des fruits délicieux. Cela passe par une sélection fine des nouvelles variétés puis d’une mise en test de ces variétés dans leurs vergers.

Produire moins pour produire mieux

Les fruits sont récoltés mûrs sur l’arbre. Cela semble évident mais c’est extrêmement difficile à mettre en oeuvre pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, parce que cela nécessite de multiplier les passages des cueilleurs dans un même verger. Outre les coûts supplémentaires, cela requiert un personnel en capacité de distinguer le bon stade de maturité. 

Ensuite, parce que cela implique que leurs clients distribuent les fruits aux consommateurs dans un temps court et avec le plus grand soin car des fruits mûrs sont plus souples et plus fragiles. 

Cette démarche de qualité nécessite donc une attention du champs jusqu’aux consommateurs.
Laurent a trouvé chez Potager City un client-partenaire avec lequel cette quête de la qualité commune permet d’offrir une expérience unique aux consommateurs. Ensemble, ils ont par exemple travaillé afin que les fruits soient placés une journée à température ambiante une fois les abricots réceptionnés par Potager City pour qu’ils s’affinent et se concentrent en saveurs ! 

Enfin, cela demande d’accepter de perdre des fruits à deux étapes de la production : au moment de l’éclaircissage des arbres car il faut permettre aux fruits d’avoir de la place sur les arbres et au moment du tri des fruits après la récolte.

L’équilibre entre productions agricoles et environnement

Laurent rappelle que la culture des Prunus (arbre de la famille des abricots, pêches et nectarines) ne peut exister de manière spontanée dans la nature. Il n’existe ainsi peu ou pas d’arbre à l’état sauvage tant cette espèce requiert des conditions spécifiques à sa culture.

Par ailleurs, l’agriculture est par définition une reproduction de ce que la nature sait organiser mais dans un environnement où les Hommes ont su maîtriser les contraintes naturelles pour pouvoir se nourrir.

Justement, Laurent et Marc croient en une agriculture de l’équilibre où produire ne rime pas avec altération des milieux naturels mais au contraire où l’Homme tente de faire “avec” et “dans” son environnement. 

En agriculture raisonnée, Marc et Laurent, trouvent des alternatives aux intrants chimiques afin de lutter contre les ravageurs et permettre aux arbres de donner le meilleur.

Ainsi, on retrouve des haies et bosquets autours des parcelles et un enherbement des sols dans tous les vergers.