Goult (84)
Avec plaisir !
Je suis issue d’une famille d’agriculteurs et pourtant… je me suis lancée dans une carrière dans le domaine bancaire. C’est mon mari, Robert, qui m’a donné l’envie de retourner dans le métier.
À l’époque, il avait 10 hectares sur lesquels il travaillait avec ses parents dans le Vaucluse. J’ai pu les rejoindre après notre mariage.
Il avait envie s’émanciper du domaine familial, je l’ai suivi dans ses projets. Il y a 38 ans, on a créé notre propre société !
On a commencé avec des céréales, des carottes et des navets, puis j’ai eu l’idée des vieux légumes !
Il y a une vingtaine d’année, personne ne faisait du panais. Après ce constat, j’y ai vu une opportunité : on était les premiers à en faire.
La culture de panais, ce n’est pas évident, il nous a fallu 3 ans pour la mettre en place, mais ça valait le coup !
C’est une passion. On ne peut pas dire autre chose ! On travaille tous les jours, sans prendre de vacances, depuis près de 38 ans !
J’ai la chance, en plus, d’aimer travailler avec mon mari. On se complète vraiment : je suis plus sur le terrain et lui, dans les terres.
C’est un grand bonheur de pouvoir réaliser de beaux produits, surtout aujourd’hui. L’alimentation a tellement changé… c’est important de pouvoir revenir à l’essentiel.
Le savoir-faire qui découle de nos années d’expérience !
Nous travaillons en agriculture raisonnée depuis des années, nous avons appris à gérer les répercussions de la météo et la constitution des terrains.
La carotte douchée ! Elle est très sucrée. On la récolte à la main avec un peu de fanes.
Elle se cuisine crue, cuite, en jus… elle s’adapte à tout !
Ce que je préfère ? Cuite avec de l’huile d’olive seulement 5 minutes.