La culture complexe de la noisette

Guitinières (17)

Thomas est producteur de noisettes depuis plus de 18 ans. Son objectif ? Une agriculture la plus propre possible et proposer prochainement du bio !

Bonjour Thomas ! Alors, expliquez-nous un peu votre histoire.

À la base je suis conducteur travaux dans les travaux publics et je suis issu du milieu agricole. Ayant toujours vécu à la campagne, j’avais envie de retourner à mes racines. J’ai donc repris une exploitation de noisetier ! Cela fait maintenant 18 ans que je produis des noisettes.

Niveau organisation comment ça se passe chez vous ?

Je suis à plein temps sur mon exploitation, l’hiver il faut s’occuper de la taille et au printemps c’est l’entretien du verger. La récolte et le conditionnement pour les expéditions sont à l’automne.

Et le cycle de production, comment ça se passe ?

L’hiver on taille le verger, c’est une taille de formation qui permet à la lumière de rentrer dans le verger cela permet le développement de bois neuf propice à la mise à fleur. La pollinisation a lieu à cheval entre le mois de janvier et février. Il faut compter sur une dizaine de jours de temps sec pour que le pollen puisse voler dans de bonnes conditions. Les amendements sont réalisés à base de matières organiques. Nous n’utilisons plus d’herbicides depuis déjà 7 ans et le désherbage sur l’exploitation est effectué mécaniquement. Le but à atteindre au sein de l’exploitation ? Être certifié bio.
Pour le moment, nous ne pouvons pas encore y prétendre, le balanin qui est l’insecte responsable des noisettes véreuses n’a pas de prédateur connu et suffisamment efficace pour le détruire. Les États Unis travaillent sur des pièges à phéromones. On espère pouvoir rapidement en bénéficier !

Et votre terroir il a une particularité ?

Que la noisette viennent d’Anjou, de Charente Maritime ou des Alpes, son goût c’est la façon de la cultiver plus que le terroir. Ou alors si vraiment il y a de grosses carences au sol peut être que ça va jouer… Et encore ! Le sol pour moi c’est un support. C’est l’alimentation que vous leur donnez qui fait tout.

Et au fait, pourquoi avez-vous choisi la noisette ?

J’ai choisi la noisette d’abord pour le plaisir du travail sur une plantation pérenne que l’on voit évoluer au fur et à mesure des années mais aussi pour le plaisir de consommer un fruit sec produit avec le plus grand respect de notre environnement.

Une petite idée recette à nous partager ?

Des cookies à la noisette. Pour cela il vous faut 3 blancs d’œuf 250g de sucre, 250g de noisettes râpées et un paquet de sucre vanillé.
Pour la préparation, battre les blancs d’œufs et le sucre en neige très ferme, ajouter ensuite les noisettes râpées et le sucre vanillé. À l’aide de 2 petites cuillères, former des petits macarons que l’on dépose sur la plaque du four beurrée. Poser sur chaque macaron une noisette entière. Faire cuire environ 15 à 20 minutes dans le bas du four préchauffé à 180°C. Sinon des choses très simples à manger ce sont les noisettes enrobées de sucre comme les chouchous ! Il vous faut le même poids de sucre que de noisettes, on les fait caraméliser tranquillement avec un peu d’eau pour que le sucre se liquéfie et se caramélise. À manger encore tiède si possible. Les noisettes grillées au four avec un peu de sel c’est très bon aussi ! Il faut légèrement les torréfier à 150°C.

Un message important à faire passer ?

Ce qui m’importe c’est l’agriculture propre. La plus propre possible pour que les civilisations suivantes puissent vivre sainement de ce qu’on produit intelligemment. C’est peut être le plus important, la conscience du travail bien fait pour nos générations futures et la qualité.

On va vite tester les délicieuses recettes données par Thomas ! Merci à lui pour toutes ces informations.

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