Les fruits explosifs de Christophe

Gallargues-le-Montueux (30)

Christophe est l'un des derniers producteurs de grenade de sa région ! Il est passionné et cela se ressent avec ses fruits de grande qualité !

Christophe, vous êtes viticulteur et producteur de fruits depuis plus de 30 ans. Comment en êtes-vous venu à cultiver de la grenade ?

J’ai commencé comme viticulteur, en reprenant l’exploitation de mon père à Gallargues le Montueux. Très vite, des amis arboriculteurs m’ont conseillé de planter de l’abricot car il y en avait très peu dans la région. En vendant ma petite production au bord des routes, les gens ont commencé à me demander des cerises, des pêches, des truffes … Alors je les ai plantées. Un jour, les lapins ont dévoré mes truffiers. En allant racheter des plants de truffes, on m’a convaincu d’acheter mille plants de grenadiers. On m’a carrément mis dans les mains des rapports de médecins prouvant le pouvoir antioxydant de la grenade et ses vertus pour le cœur et la prostate ! En rentrant chez moi, j’ai planté mes arbres. Depuis, je produis vingt tonnes de grenades par an.

Avec, chaque jour, le souci d’une agriculture raisonnée…

Très raisonnée ! On n’effectue aucun traitement sur un grenadier, au même titre que pour la figue, le kiwi ou le kaki. On l’ignore pendant onze mois et, en octobre, on ramasse les fruits.

Qu’est-ce qui donne du goût à la grenade ?

La variété. Il en existe une vingtaine en vente sur les marchés français : des variétés douces et d’autres plus acidulées. Celle qui a beaucoup de goût, c’est l’acidulée.

Faut-il réunir des conditions particulières pour cultiver de la grenade ?

La grenade pousse très bien autour du bassin méditerranéen, que l’on soit au nord comme en France ou au sud comme au Maroc. Elle nécessite le même type de sol que pour l’huile d’olive. Les Européens se sont pris de passion pour la grenade assez récemment. Mais depuis, l’engouement ne faiblit pas. Chaque année, j’en produis un peu plus et je frôle la rupture de stock. Certains de mes clients viennent de très loin pour m’acheter du jus de grenade. Ils me disent : « Depuis que j’en bois, ma prostate va mieux ! »

Vous vendez vos grenades à la fois en fruits et en jus…

Quand la grenade est mûre, elle éclate dans sa coque et se fend. Pour les jus, je les ramasse quand elles sont toutes fendues. Cela donne un jus très sucré, vraiment excellent. Mais avant d’en arriver là il y a beaucoup de travail : il faut trois kilos de grenades pour faire un litre, sachant que l’on ne presse pas le fruit entier mais seulement les graines.

Et vous, vos grenades, vous les mangez comment ?

Quand je presse mes grenades, je bois un demi litre par jour. Je goûte le jus au fur et à mesure. C’est pour ça que je pète le feu !

On attend les grenades avec impatience maintenant, merci Christophe !

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