Savez-vous manger les choux ?
Vous souvenez-vous de cette comptine de notre enfance qui demandait si nous savions les planter ? Ou bien de cette règle de français où l’on apprenait que son pluriel est une exception qui porte un « x » ? Et ce film que l’on revoit chaque année dont le titre lui est dédié ? Nombreuses sont les références où le chou est à l’honneur et vous en connaissez certainement bien d’autres. S’il fait tant partie de notre vie, c’est peut-être parce que ce légume de la famille des Brassicacées apparaît dès la Préhistoire. Depuis lors, on dévore le chou sous toutes ses formes et pour tous ses bienfaits! On vous explique tout sans prise de chou !
LE CHOU-FLEUR
Dodu et compact, ce chou blanc plein de fleurs non-écloses peut facilement peser plus d’un kilo ! Il vaut mieux le cueillir que le recevoir sur la tête. Il serait originaire du Proche Orient, puis il est devenu l’un des légumes favoris de Louis XVI. Chez Potager City, on l’aime tout autant que Louis. Pour son goût qui se marie avec tout, parce qu’on peut le déguster cru en fleurettes ou cuit en gratin.
LES CHOUX POMMÉS
Le chou pommé, c’est celui qui, comme son nom l’indique ressemble à une grosse pomme qui pèserait 2kg environ ! Il y en a de deux sortes. Il se nomme chou Cabus, si sa tête et ses feuilles sont lisses. Ou chou pommé de Milan, si sa tête et ses feuilles sont frisées. Facile non ? Dans les deux cas, les choux pommés étaient perçus comme des légumes roboratifs parce qu’ils étaient facilement cultivés dans les campagnes, en potée. Mais il existe de nombreuses recettes de soupes et potages, de poêlées, à la vapeur qui ne font pas exploser les calories de ces plats.
LE CHOU ROUGE
Impossible de louper ce chou-là, tant son allure est unique. Quand on le coupe, on dirait une œuvre d’art et quand on le goûte, il possède une saveur presque relevée. Il peut se cuire évidemment, mais on vous conseille de le déguster cru pour profiter de tous ses nutriments que la cuisson amoindrit légèrement. Sa petite spécificité c’est sans doute d’être une source d’anthocyanines. Pour faire simple, les anthocyanines sont une sorte de pigments qui donnent sa couleur rouge pourpre au chou et jouent un rôle d’antioxydant et d’anti-inflammatoire.
LE CHOU KALE
Il n’est pas pommé, il n’est pas rond, il ne possède pas cette tête commune à tous les choux dont nous venons de parler et pourtant, c’est celui qui se rapproche le plus du premier chou, le chou à l’état sauvage, le chou de l’antiquité. Il se présente sous forme de larges feuilles frisées et malgré ses origines ancestrales, il n’est réapparu sur les étals et dans nos paniers que tout récemment. Si vous ne l’avez pas encore dégusté, il faut absolument tester le chou kale dont l’hiver est la pleine saison de récolte. Cru en salade ou en smoothie, cuit à la poêle, à la vapeur, le chou kale se cuisine de toutes les manières !
LE CHOU ROMANESCO
C’est une variété transalpine qui nous vient de Rome. Le chou romanesco devait sans doute beaucoup plaire à Léonard de Vinci pour sa particularité mathématique. C’est un objet fractal naturel ! Kézako ? Cela signifie que chaque partie du chou de la plus petite à la plus grande possède une forme identique à la forme de l’ensemble. Et pour notre plus grand plaisir il a un goût exquis et s’accommode aisément dans nos plats. Au même titre que tous les Brassicacées, le chou romanesco apporte des antioxydants qui luttent contre le vieillissement cellulaire. On peut observer ce légume fractal naturel pendant des heures, mais chez Potager, on préfère le manger !
Et pour les plus soucieux d’entre vous, qui craignez de mal digérer le chou, sachez qu’il suffit de le blanchir quelques minutes à l’eau bouillante, avant la cuisson de votre préparation pour bien les digérer.
Et si c’est son odeur qui vous incommode, vous pouvez ajouter un morceau de pain dans l’eau de cuisson, une cuillère à café de bicarbonate de soude ou quelques feuilles de laurier.
Et vous, combien de variétés de choux dévorez-vous ?