Les fruits du Triangle d’Or de Julien

Julien cultive des pêches, cerises, abricots et raisins dans la Vallée du Rhône dans le "Triangle d'Or", où l’ensoleillement et l’irrigation sont idéaux pour les fruits !

Bonjour Julien ! Comment êtes-vous devenu agriculteur ?

J’ai un parcours assez atypique ! J’ai un père agriculteur donc j’ai toujours baigné dans le milieu. J’ai fait un bac +5 en marketing et j’ai fait une école de commerce à Marseille. Puis j’ai eu envie de revenir à la terre et d’être à mon compte. Du coup, j’ai repris les terres de mon père et j’ai développé les miennes.  Je suis autodidacte depuis 4 ans maintenant !

C’est une belle histoire! Et côté production comment ça se passe chez vous ? Il y a un cycle particulier ?

Absolument ! On a des cerises Burlat à partir du 10 mai et pour environ 1 mois de cueillette. Ça se chevauche avec les abricots qui commencent début juillet. Puis, on a les pêches du 15 juin au 1er septembre et enfin les raisins. Mes cerisiers sont d’ailleurs de très beaux arbres ! Ils ont été plantés par mon père il y a plus de 25 ans ! Je plante aujourd’hui mes propres cerisiers qui seront prêts dans 4 ans.

Et tout ça toujours dans le souci d'une agriculture raisonnée ?

Bien sûr ! Je me tiens à l’agriculture raisonnée pour 3 raisons : ne pas empoisonner le consommateur, ne pas m’empoisonner moi-même et enfin car l’utilisation de pesticides et autres produits chimiques est un budget très lourd ! En plus, je suis situé dans le « triangle d’or » de la vallée du Rhône : c’est un endroit où l’ensoleillement et l’irrigation des sols sont idéaux pour les fruits, surtout les pêches ! Je n’ai pas besoin de les arroser beaucoup, ils sont tous gorgés de sucre et de soleil naturellement ! J’ai mis aussi des ruches dans mes terres pour favoriser la pollinisation !

Et vous, vous les mangez comment vos fruits ?

De mille et une façons ! J’adore mes fruits crus mais aussi déclinés en salade ou en smoothies. J’ai une petite préférence pour la pêche blanche !

Une petite astuce ou recette fétiche à partager ?

La soupe de pêches ! C’est super simple : je prends des pêches blanches, jaunes ou les deux, je les mixe et j’ajoute un petit peu de lavande et de sucre si nécessaire. Normalement ça ne devrait pas être le cas : mes pêches sont déjà très sucrées ! Je réserve au frais et j’ajoute quelques brins de de lavande sur le dessus pour décorer !

Le mot de la fin ?

J’ai côtoyé beaucoup de personnes dans mon travail et beaucoup de personnes sont focalisées sur la beauté du fruit. Aujourd’hui, l’esthétique passe avant le goût. Mon but est de me recentrer sur le goût ! Je pense que j’ai vraiment une carte à jouer sur ça !

Merci à Julien de nous avoir montré que le goût, c’est le plus important !