Bio Pissy (80)
Ma ferme est une succession familiale. J’ai repris l’affaire de mon oncle depuis 1992 puis, en 2001, ma femme a rejoint l’aventure. C’est vraiment une passion depuis toujours. Je conduisais le tracteur à 4 ans ! J’ai vraiment baigné dedans depuis tout petit.
Aujourd’hui, notre équipe de 4 salariés. On cultive des légumes BIO et on ramasse les œufs à la main ! J’ai choisi un modèle humanisé et non robotisé. Ceci notamment dans une volonté de bien-être constant pour mes poules.
Après avoir repris et agrandis l’exploitation familiale, j’ai décidé de cultiver mes produits dans une démarche BIO.
Depuis quelques années maintenant mes pommes de terre sont BIO. Nous cherchons toujours à nous mettre à la place du consommateur et donc à proposer des produits d’une grande qualité !
Je vais cette fois-ci plutôt vous parler de mes poules ! Leurs becs ne sont pas cramés au laser. Beaucoup de producteurs utilisent aujourd’hui cette méthode afin d’éviter le picage. Le picage qu’est-ce que c’est ? Dans un groupe de poules, il y a forcément une hiérarchie qui s’installe et certaines poules vont vouloir s’imposer en piquant les autres. Certains producteurs, pour éviter des lésions, blessures ou même la mort dans certains cas, font brûler le bec de leurs poules. J’ai vraiment une démarche de bien-être animal en évitant cela. Je mets aussi de la musique pour les poulaillers pour que l’ambiance soit plus détendue et agréable. Les salariés parlent aussi avec les poules fin qu’elles n’aient pas peur d’eux. C’est une démarche stratégique spontanée et axée sur le bien-être. De cette manière, les poules habituées aux sons et aux voix seront moins craintives et aussi plus heureuses !
Ce n’est pas difficile parce que je suis passionné. Je savais que le métier était laborieux mais mon but aujourd’hui c’est être en adéquation avec le consommateur de telle manière à ce que je sois en adéquation avec moi-même. Avant, je travaillais dans des fermes de milliers d’hectares mais j’ai décidé de changer car il n’y avait pas suffisamment de remise en cause chez les grands groupes.
Après avoir emmené les enfants à l’école, je vérifie le nombre d’œufs ramassés dans le P1 (poulailler 1), dans le P2. Je vérifie s’il manque des œufs en fonction des commandes. S’il n’en manque pas, on les conditionne et on envoie les cartons. S’il manque des cartons, des palettes, des aliments ou même des poulettes, il faut en recommander. Il faut être assez organisé, par exemple pour commander des poules il faut s’y prendre 4 mois à l’avance ! Après, c’est beaucoup d’administratif : payer les salaires, gérer les temps … être gérant d’une entreprise en fait ! Et ce tous les jours, samedi et dimanche inclus !
Il y en a tant ! L’œuf mimosa, l’œuf dur ou à la coque. Les œufs brouillés ou encore l’omelette revisitée avec des tomates et du chorizo dedans. Côté sucré, tout ce qui est gâteau ou pâte à crêpes… L’œuf est l’ingrédient universel par excellence ! On trouve toujours quoi faire avec un œuf. Personnellement, j’adore les œufs mimosa.
Dans notre démarche, nous faisons comme si les œufs produits étaient pour nous. Nous essayons donc de les vendre le plus tôt possible. Nous misons sur la qualité et la fraîcheur. C’est vraiment notre marque de fabrique. Par exemple, tous les œufs d’hier et aujourd’hui sont déjà partis dans un camion direction chez vous !
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