Attention à ne pas le confondre avec Hercule, le détective. Celui dont on parle, nous, est plutôt un cousin éloigné de l’ail et de l’oignon. Il est bicolore et polyvalent en cuisine. Son origine remonte à la nuit des temps, c’est peut-être pour cette raison que ce légume fait partie de notre patrimoine gastronomique depuis toujours. J’ai nommé … le poireau ! Le légume qui s’adapte à toutes les situations (culinaires) et dans lequel tout est bon (pour le corps et le palais).
Il serait né autour de l’Asie Centrale et particulièrement consommé au Moyen-Orient, puis exporté par les Romains. L’anecdote la plus connue autour de ce légume vert et blanc relate d’ailleurs la « porrophagie » de Néron, l’empereur, qui en faisait une consommation excessive parce qu’il aurait pour vertu d’adoucir la voix. C’est dire si son origine remonte loin, jusqu’aux cordes vocales du romain.
Son origine remonte même aussi loin qu’il est long à pousser. C’est au départ une plante bisannuelle, il lui faut un an pour se préparer à fleurir et à mûrir ses graines, puis il les mûrit lors de la seconde année. On parle bien du poireau à l’état de graines. Peut-être bien que c’est pour ce temps de culture si long dont nous vient l’expression « poireauter » (plus probablement pour son maintien bien droit lorsqu’il pousse, comme lorsqu’on attend planté comme un … piquet). Si l’on repique de jeunes plants, en revanche, la récolte se fait 5 à 7 mois plus tard. On poireaute un peu moins longtemps !
Aujourd’hui, même si le poireau est pratiquement disponible tout au long de l’année, sa pleine saison se déroule de septembre au printemps. D’ailleurs la France en est le 4ème producteur européen. C’est le moment de le dévorer !
Du légume bicolore, certains préfèrent le blanc, cette partie qui reste enterrée pendant la culture et qui serait plus tendre, selon certains. Pourtant, les feuilles -la partie verte- se cuisinent parfaitement bien et parfument à merveilles les plats que vous cuisinerez. Chez Potager, on ne fait pas de discrimination et on aime dévorer le poireau, entièrement, du vert au blanc.
Le poireau que vous allez déguster doit être ferme et robuste. Il ne doit pas se plier tout seul, ses feuilles ne doivent pas être flétries car plus il est vieux, plus sa saveur soufrée (et pas très agréable) sera présente. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les gros poireaux sont aussi tendres que les petits (une fois cuits).
Les meilleures recettes pour le dévorer ? Poireaux-vinaigrette, évidemment en entrée : un poireau cuit vapeur, avec un œuf bio extra-frais coupé finement dessus et une vinaigrette de votre choix. En plat de résistance, le poireau se cuisine en gratin, en fondue, en tarte, en quiche, en poêlée, en potage, en soupe. Il n’y a pas de limites à cuisiner le poireau, il se mange de toutes les façons. La seule façon que l’on n’ait pas testée ? Les desserts, voilà tout!
C’est un légume qui se prête davantage à la cuisson, plutôt que cru, même si certains le mangent de cette manière. Cru oui, mais en le faisant poireauter au moins deux heures dans une marinade huile d’olive/citron avant de le consommer.
Bien sûr qu’il nous veut du bien ! C’est un concentré en fibres qui booste le transit intestinal et nous fait sentir plus léger rapidement. Le poireau nous apporte également de la vitamine B9, de la vitamine C, d’excellents fortifiants pour notre système immunitaire. N’oublions pas non plus les minéraux dont il est composé. Les poireaux ont un effet diurétique qui détoxifie notre organisme et nous font faire le plein d’antioxydants.
Dans le poireau tout est bon, comme l’aurait dit Néron. Chez Potager, on ne peut que confirmer !
Le poireau se conserve dans le bac à légumes du réfrigérateur pendant environ quatre à cinq jours.
Pour le préparer, coupez d’abord les racines et retirez la première peau en la fendant sur toute la longueur. Coupez la partie verte la plus dure puis fendez en quatre le haut du poireau qui contient parfois de la terre et rincez bien à l’eau courante.
sur votre 1ère commande pour toute inscription à notre newsletter.